Wednesday, May 31, 2017

D'Adrien Braganti (extrait de T-B 75)

La tendresse des fêlés

Pendant qu'ils affichent pour tous
Leur vie sans sommeil,
Nous touchons du doigt une tendresse
Sans pareille.
À l'abri des madrigaux en ruine,
De ces serpents qui bossent sous couvertures
Dans les décors au désordre calculé.

Enfonce-toi entre mes bras.
Contracte-toi si l'on te déloge
Des beautés de nos chansons
Si l'on te mène à voir
Nos vies de rêves comme le fruit pourri
De la passion.

Les cris des cochons ne valent pas une rime
Et nos silences seront notre seul crime.

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