Wednesday, April 01, 2015

De Laurent Santi (extrait de T-B 29)

(sans titre n°2)

des lambeaux d’chair dans la terre
que je creuse
des bouquets de bras réfléchis dans le miroir aux alouettes
on pense que ça ne finira jamais
que les coups du destin
sont des coups d’os dans l’épée
« les prêtres il faut les fusiller »
c’est sûr
je suis le nègre du poète que je ne serai jamais

1 comment:

Anonymous said...

Je me reconnais un peu dans ce texte, enfin je crois, assez proche de me sentir dans la peau du poète que je ne suis pas, au fond. Comme si dans notre époque on continuait de jouer les rôles d'autrefois sur un grand vide
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